jeudi 8 décembre 2011

Peut-être suffirait-il de n'être rien?

Souvent on se pose des questions hyper importantes sur la vie. Tout au long de celle-ci on va se questionner sur un tas de trucs dont on aura probablement jamais la réponse. Alors on se raccroche aux idées des autres, on en profite pour forger notre propre opinion qu'on tente d'expliquer, sans convaincre, à nos parents, profs, amis, on change d'avis, on rebrousse chemin, puis on finit par s'enfermer dans une conception qu'on croit notre alors qu'on nous l'a discrètement imposé par le biais de l'école, du travail et de la société en général. Heureusement, des fois, quelqu'un vient nous titiller en nous posant ces questions dont on s'était bien vite débarrassé. Merci au groupe Zabriskie Point pour nous rappeler celle-ci, et nous fournir une piste de réflexion pour y répondre :


Je t'ai aimé comme jamais on ne t'avais aimé
hélas tu voulais qu'on t'aime comme avant.
J'ai fait des milliers de pompes pour me muscler les bras
et là ça n'a pas loupé, j'ai tout perdu en jambes.

Comment devenir un type bien?
peut-être suffirait-il seulement
tout seulement
de s'absenter, d'inexister, de n'être rien.

On a voulu me pendre, j'avais la langue trop pendue
et quand j'ai fermé ma gueule on m'a trouvé distant
J'ai fait du tir pour me faire des amis dans la chasse
et là ça n'a pas loupé les hirondelles m'ont fait la tête.

Comment devenir un type bien?
peut-être suffirait-il seulement
tout seulement
de s'absenter, d'inexister, de n'être rien.

Le croiras-tu sans rire? Il faudrait mourir.
Voilà comment être à tes yeux
et à mes propres yeux
un type bien.

2 commentaires:

  1. Ouais, avant, François Bégaudeau disait pas que des conneries!

    RépondreSupprimer
  2. C'est vrai qu'il commence un peu à raconter n'importe quoi... Mais je reste un fervent admirateur de son écriture (avec les Zab ou comme romancier)

    RépondreSupprimer